Impressions

Chemins brisés d’Henri Enu pour enlacer ses transparences.

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Henri peint dans une vaste pièce qui

s’infinise et rétrécit à volonté.

Il ne peint pas.

Les murs en lui peignent, sculptent, règnent,

plafonds et sols,

l’architecture qui les anime résonne de

mondes et de croyances et de révoltes

universelles.

L’art est partout et n’est nulle part

comme un pavois indélébile

fichant des terres et mondes conquis.

Aucune fenêtre où peint Henri,

mais une lumière informative et rayonnante.

L’air nous respire,

les vents qui passent se rafraîchissent

de rêves multiples       

se déployant comme des fresques

où le plus simple fait onduler le plus

complexe.

Où peint Henri, le sol est livres et parchemins,

fragments de cendres et de visions

transfigurales et subversives.

L’œil informe des ambivalences.